Brève présentation de l’invitée, activité ou profession, lieu de naissance ou pays d’origine, formation ou parcours, lieu de vie.

Florence est née et a grandi à Genève. Elle a obtenu un master en science politique à l’Université de Genève, puis, en 2007, un second master en relations internationales et sécurité à l’université de Georgetown, alors qu’elle était en poste à l’ambassade suisse à Washington D.C.

Après avoir travaillé à Berne pour la police fédérale suisse, Florence est nommée par le gouvernement suisse à l’ambassade de Suisse aux États-Unis, six mois après les attentats du 11 septembre, pour collaborer avec les autorités américaines sur des dossiers liés au terrorisme, au financement du terrorisme, au blanchiment d’argent et au crime organisé. Elle a vécu cinq ans à Washington D.C.

Elle fut la première femme agente suisse postée à l’étranger. En tant que diplomate, elle a soutenu l’ambassadeur sur toutes les questions liées à la sécurité intérieure et aux fonctions diplomatiques.

En 2009, elle est nommée par le Conseil d’État de la République et canton de Genève en tant qu’attachée fédérale pour créer le bureau de représentation du canton à Berne, chargé de défendre les intérêts genevois au Parlement et à l’échelle nationale.

Florence Schurch est mère d’un adolescent de 13 ans et parle le français, l’anglais, l’allemand, l’espagnol et l’italien.

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Parlez-nous de votre lieu de résidence, ville ou région, activité et si ou ce que vous aimez votre lieu de résidence ?

Genève n’est pas seulement ma ville natale, c’est mon ancrage et mon tremplin. Elle m’a appris qu’être Suisse, c’est conjuguer nos racines alpines et notre rôle de citoyens du monde. Ce que j’aime le plus ici, c’est cette énergie unique et le fait que tout soit accessible à pied : des rives apaisantes du lac aux trésors culturels comme la Fondation Baur, que j’adore visiter avec mon fils. Genève m’a forgée : curieuse, résiliente, toujours prête pour une nouvelle aventure.

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Vos adresses incontournables près de chez vous ? (restaurant, marché, galerie, musée, à ne pas manquer, adresse intime ou secrète, etc)

. Cottage Café : pour son charme champêtre au cœur de la ville

. Restaurant Bologne : parfait pour des déjeuners d’affaires discrets et raffinés

. Les Bains des Pâquis en hiver : le vrai courage suisse !

. L’Aube Musicale aux Pâquis : concerts au lever du soleil, instants magiques

. Le banc derrière le Mur des Réformateurs au coucher du soleil : mon coin secret pour réfléchir

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Vos adresses préférées sur Terre ?

L’île de Holbox au Mexique, où mes parents ont vécu deux ans – un vrai paradis. La Croix-Valmer, pleine des souvenirs de mes vacances d’enfance, et La Baule, où je vais chaque année avec mon fils depuis 14 ans. Chaque lieu m’apprend quelque chose sur la joie et la famille.

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Pensez-vous qu'il soit important de voyager et pourquoi ?

Absolument ! Le voyage est ma plus grande école de vie. Étudiante, je travaillais un mois pour pouvoir voyager le suivant — j’avais le sens des priorités ! Mon année au Royaume-Uni, mon sac à dos de l’Équateur à Ushuaia : ces expériences ont plus façonné ma vision diplomatique que n’importe quel livre. Voyager enseigne la tolérance et l’ouverture. Mon rêve pour la retraite ? Voyager six mois par an. Certains rêvent de golf, moi de passeports pleins de tampons dans des langues que je ne parle pas encore.

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Que pensez-vous de l’avenir du voyage et ce que nous devons (citoyens) considérer ?

Je crois au voyage conscient, loin du tourisme Instagram. Passer trois à quatre semaines pour découvrir vraiment un pays, plutôt que de courir après les points d’intérêt. L’avenir appartient aux voyageurs en quête de transformation, pas seulement de transport.

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Que conseillerez-vous ?

Faites confiance à votre instinct et osez être différent. Le plus grand risque, c’est de ne prendre aucun risque. Ne demandez pas la permission de réaliser vos rêves, créez vos propres opportunités. Apprenez des langues, confrontez-vous à des cultures qui bousculent vos certitudes, et souvenez-vous que les chemins les plus intéressants sont souvent ceux que personne n’emprunte. Soyez assez audacieux pour écrire votre propre histoire plutôt que suivre celle des autres.

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En tant que femme, comment jugez-vous l’avenir de notre terre ou de nos sociétés ?

Nous ne sommes pas de simples observatrices : nous sommes des architectes du futur. Je vois émerger un leadership plus collaboratif, plus empathique. En tant que mère d’un garçon, je suis pleine d’espoir pour une génération qui pensera plus à résoudre les problèmes qu’à ériger des murs.

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Comment pensez-vous y contribuer ? Des femmes qui vous marquent?

J’admire les femmes qui croient en elles, qui imposent leurs idées par la motivation, la créativité, le courage et l’énergie. Celles qui ne renoncent jamais, qui ne se laissent jamais intimider. En tant que première femme agente suisse à l’étranger, j’ai appris que briser les barrières passe par la préparation, pas par le bruit. Je contribue en refusant de me contenter du fameux « on a toujours fait comme ça ».

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Quel serait votre rêve de voyage ?

Traverser le désert de Gobi à cheval — juste moi, le ciel infini et la sagesse ancestrale des nomades. Aller en Laponie l’hiver pour les aurores boréales. Mon rêve le plus ambitieux ? Un road trip à travers les pays en -stan, du Turkménistan au Kazakhstan. Parfois, les plus grandes aventures se trouvent là où les autres n’osent pas aller.