Brève présentation de l’invitée, activité ou profession, lieu de naissance ou pays d’origine, formation ou parcours, lieu de vie.

‍Je m'appelle Ekatherina Kazantseva. Je suis russo-canadienne, née aux États-Unis, mais je n’ai jamais vraiment eu le sentiment d’appartenir pleinement à l’un de ces pays. J’ai vécu aux quatre coins du monde – de mon enfance au Canada à la Californie, en passant par Madrid, Alicante, le lac de Côme en Italie – pour finalement m’installer à Genève, en Suisse.
Aujourd’hui, je partage mon temps entre Genève, Toronto (où vit ma famille) et la côte ouest du Mexique, où nous passons l’hiver.

Mon parcours professionnel reflète ces déplacements internationaux. J’ai commencé dans la finance traditionnelle, puis me suis orientée vers la finance à impact, avec un accent marqué sur la durabilité. Jusqu’à l’an dernier, je finançais des projets dans les marchés émergents, accompagnant des entrepreneurs et des fondateurs dans la concrétisation de leurs idées.

Parallèlement, ma propre expérience de santé m’a révélée combien le bien-être est fondamental à tout ce que nous entreprenons. Je suis devenue coach certifiée afin d’aider les autres à atteindre leurs objectifs grâce au développement personnel, à l’autonomisation et à des méthodes naturelles de guérison inspirées du biohacking. C’est ainsi que j’ai fait mon entrée dans le monde du bien-être.

Récemment, avec deux associés, nous avons fondé Powercube, un centre de bien-être situé au cœur des Eaux-Vives à Genève. Il réunit sport, santé personnalisée, biohacking, nutrition et bien plus encore. Aujourd’hui, je consacre mon temps au coaching, au conseil stratégique et au développement de Powercube, où je suis directrice des opérations et responsable de la longévité et du bien-être. J’y conçois des programmes personnalisés, bâtis des ponts entre marques locales et internationales, et j’aide chacun à optimiser sa santé pour révéler son plein potentiel.

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Parlez-nous de votre lieu de résidence, de votre ville ou région, de votre activité, et de ce que vous aimez dans votre ville natale.

Je vis à Genève, mais j’ai grandi à Toronto. Ces deux villes semblent très différentes à première vue, mais elles partagent une même richesse multiculturelle et une belle connexion à la nature. Les deux sont entourées de lacs, et je crois beaucoup au pouvoir énergétique de l’eau.

À Toronto, j’adore la diversité et la richesse de la scène gastronomique — c’est une des meilleures cultures culinaires du monde. À Genève, j’apprécie le calme, la nature, et surtout la qualité des liens humains que j’y ai tissés. Une fois que l’on trouve sa communauté ici, Genève devient un véritable foyer — elle vous envoûte comme un grand cru.

Genève m’a permis de me réinventer, d’explorer sans peur, de devenir la femme que je rêvais d’être, et d’inspirer à mon tour. Voyager et vivre à l’étranger, c’est ce qui rend cela possible.

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Vos adresses incontournables ? (restaurant, marché, galerie, musée, lieu confidentiel...)

À Genève :

‍Marché de Carouge, le samedi matin – il faut y aller tôt pour profiter des meilleurs produits, puis prendre un café sur la Place du Marché, charmante à toute heure.

Ma promenade favorite : Jonction et Bois de la Bâtie, en boucle depuis chez moi en longeant le Rhône jusqu’au Pont Butin, puis retour à travers la forêt.

Plage de Céligny : petit port discret, idéal pour une baignade paisible, toujours dans le canton.

Galerie Mabe sur la Grand-Rue : un joyau caché.

Les vernissages du Quartier des Bains (4 fois par an) : un rendez-vous pour les amateurs d’art contemporain.

Adresses préférées :

Mi Food Mi Raisin (Eaux-Vives, près de Powercube)

Le Flacon à Carouge

Melrose Kitchen à Eaux-Vives – pour une cuisine saine et savoureuse

Mon adresse secrète ? Si je vous le disais, ce ne serait plus un secret...

À Toronto :

En été, j’adore flâner dans Queen West, quartier vivant mêlant boutiques, parcs, restos et street art.

Ossington, version mini-Soho new-yorkais.

St. Lawrence Market et Distillery District : pour la gastronomie et le charme historique.

Pour la nature : notre chalet familial au Lake of Bays à 3h au nord de Toronto – un havre de paix.

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Vos lieux préférés sur Terre ?

Notre chalet au bord du Lake of Bays (Canada) : accessible uniquement en bateau, un refuge magique entre étoiles filantes, balades en forêt, cerfs, loutres… et une fois, un ours. Inoubliable.

Le Mexique : pour sa culture, sa spiritualité, son énergie.

Mexico City : vibrante, passionnée, créative. Depuis le Covid, elle bouillonne d’innovation – dans tous les domaines.

Bali : pour son énergie spirituelle, sa puissance naturelle.

Autres villes que j’adore :

Istanbul, pour la rencontre sublime entre Orient et Occident.

Rome, musée vivant d’art et d’histoire.

Paris, toujours.

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Pensez-vous qu’il soit important de voyager ?

Le voyage a transformé ma vie plus que tout. À 16 ans, j’ai vécu chez une famille au Pérou : ce fut ma première immersion réelle dans une autre culture. J’ai compris que langues et déplacements ouvrent l’esprit et permettent de mieux comprendre les autres.

Depuis, j’ai exploré le monde :

. Surf solo au Nicaragua

. Investissements technologiques à Lagos (Nigéria)

. Safaris au lac Nakuru (Kenya)

. Randonnée à Petra (Jordanie)

. Street food à Bangkok

Avec mon mari, nous aimons le voyage bien-être et aventure, mais j’embrasse aussi les retraites spirituelles et les escapades plus contemplatives. Chaque voyage m’a changée. Il m’a appris que notre identité n’est pas figée : elle se façonne à chaque étape, chaque destination.

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Quel regard portez-vous sur l’avenir du voyage ?

Le voyage se dirige de plus en plus vers le bien-être, la durabilité et l’expérience. Les gens veulent du sens, fuient le stress, et cherchent à se reconnecter – par un safari, une retraite, ou un moment hors du temps.

On voit émerger :

. Des retraites bien-être

. Des expériences immersives

. Des hôtels durables, engagés localement

. Un besoin de présence, de ralentir

Je crois que l’avenir du voyage se trouve dans l’introspection, la connexion à soi et au monde.

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Quel conseil donneriez-vous ?

Soyez lucide. Connaissez vos désirs, vos objectifs, vos quêtes personnelles. Créez des voyages qui résonnent avec votre vision de vie. Chaque expérience peut nourrir votre évolution intérieure.

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En tant que femme, quel est votre regard sur notre terre et nos sociétés ?

Pour moi, la terre est notre ancrage. C’est elle qui nous ramène à l’essentiel, à notre nature profonde. Si l’on se déconnecte de la nature, on se déconnecte de nous-mêmes.

Protéger nos océans, nos animaux, nos forêts, c’est préserver ce lien. Je suis futuriste – je crois en un avenir possible, apaisé, connecté, plus ouvert et plus respectueux du vivant.

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Comment contribuez-vous à cela ? Des femmes qui vous inspirent ?

J’essaie de donner le meilleur de moi-même, chaque jour. En accompagnant les entrepreneurs, en encourageant la créativité, en bâtissant la santé comme socle de vie, j’aide chacun à libérer son potentiel.

Je crois profondément que pour changer le monde, il faut commencer par soi-même. Quand on se transforme, le monde change avec nous.

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Votre rêve de voyage ?

J’ai eu la chance de vivre des voyages exceptionnels que j’ai moi-même imaginés et organisés, car c’est ma passion.

Mais deux grands rêves restent :

Un voyage au cœur de l’Afrique, de l’Afrique du Sud au Kenya en passant par la Tanzanie, du Serengeti au Masai Mara. Pour moi, la connexion la plus profonde passe par la nature, l’histoire et le vivant.

Une épopée de six mois à travers l’Amérique latine, de Chili au Venezuela, en passant par l’Argentine et la Colombie. Je parle espagnol, ce qui me permettrait de m’immerger totalement. Ces cultures sont si puissamment enracinées dans leur terre et leur identité. Ce serait une expérience d’une immense richesse.