MY GLASS IS HALF FULL

‍
En premier, rendez-vous au plus vite sur son compte Instagram (stephaniebochatay) et plongez dans l'intimité de son univers. Déjà un aperçu de son esthétisme mais surtout de cet œil. Cet œil, qui même sur les choses les plus simples ou naturelles, traduisent les valeurs les plus essentielles de la beauté des choses ou des moments les plus simples. L'amour en kaléidoscope.

Que vous n'y alliez que pour le vernissage, que d'y faire un court passage avant de prendre la route des suds, que vous passiez la semaine, allez voir le travail formidable de Stéphanie. Des années de travail, l'immense pudeur de s'exposer, ou de réaliser son talent, cette fois-ci elle sera là, pour vous au premier étage d'un nouveau départ.

Toujours en mouvement, toujours son appareil photo à portée de main, Stéphanie, photographe suisse aux mille voyages, traverse les continents et les milieux avec un œil malicieux. Elle a le rire le plus contagieux que vous entendrez, un rire qui, comme ses images, éclaire tout ce qui l’entoure. Derrière son humour subtil et son apparente légèreté se cache une attention aiguë aux détails, une manière singulière de capter la beauté là où personne ne pense à la chercher.

Est-ce une forme d’insouciance ? Ou une rare maîtrise de l’instant ? Une question de perception, ce fameux verre à moitié plein ? Ou simplement un talent instinctif pour saisir l’évidence du monde, dans toute sa tendresse et ses contradictions ?

À une époque troublée, cette exposition est une respiration. Elle ne cherche pas à imposer un message, mais propose simplement de regarder autrement, et c’est rafraîchissant.

Une exposition clin d’œil mais immanquable s’installe à l’Étage, un atelier d’artiste niché au-dessus d’une authentique boucherie arlésienne (aujourd’hui transformée en cafe ). En plein cœur de la ville, dans ce décor improbable, presque cinématographique, l’univers de Stéphanie trouve un écrin inattendu. Ce projet est né spontanément entre deux amies. Agnès a soufflé l’idée, Stéphanie s’en est emparée, et voilà que ça prend vie.

‍